lundi 13 mai 2013

iPad Mini - The Perfect Size !


Dans un billet précédent, j'évoquais l'utilisation de l'iPad comme tablette aéro.
Après quelques années de pratique, le rôle phare de mon vieil iPad 1 dans le cadre de mon activité aéronautique est resté essentiellement la préparation au sol, et un accompagnement plutôt passif en vol. La raison en est principalement sa grande taille, pas toujours évidente à caser dans un cockpit exigu sans occasionner de gêne.

L'arrivée sur le marché de l'iPad Mini a immédiatement suscité mon intérêt, sa taille intermédiaire me laissant entrevoir le successeur rêvé pour mon fidèle mais vieillissant iPad 1.

iPad trop grand, iPhone trop petit...

iPhone, iPad Mini et iPad.


Volant pour l'essentiel sur Robin DR400, aucun endroit du cockpit ne m'a jamais paru adéquat pour fixer le grand et relativement lourd iPad 1 dans l'habitacle sans boucher la vue ni gêner.
En l'absence de passager entre les mains duquel la tablette trouve généralement une place idéale à bord, son positionnement le plus propice reste à mon goût simplement posé sur ma planchette de bord. Le rôle de la planchette est d'une part de surélever l'iPad juste ce qu'il faut pour ne pas gêner le débattement du manche, d'autre part d'avoir toujours de quoi revenir au papier-crayon traditionnel et garder la documentation imprimée (VAC et autres) sous la main. Ainsi posé, en appui contre mon bassin et sous mon avant-bras gauche, la grande tablette tient parfaitement en position et reste consultable au même titre qu'une carte papier posée sur les genoux, mais ne se prête que peu aux manipulations (feuilleter les VAC, chercher une fréquence, vérifier un espace, etc.) sans plonger la tête dans l'habitacle.

Ma religion a alors toujours consisté à conserver mon iPad à cet emplacement, pour consultation rapide (d'où le rôle d'accompagnement passif en vol)  tant que tout allait bien, mais à ne pas hésiter à le dégager sur un siège arrière ou dans le vide-poche dès qu'il pouvait devenir gênant. Ainsi, par exemple, je l'ai presque toujours rangé préventivement en approche avant l'atterrissage, avant même qu'une éventuelle gêne ne puisse être constatée.

Quant à l'iPhone, sa petite taille et son manque d'autonomie ne m'ont m'ont jamais laissé entrevoir d'utilisation régulière à bord, la batterie devant être à mon sens préservée pour le rôle primaire de cet appareil : le téléphone, souvent très utile une fois posé.

Comparaison de taille entre iPhone 5, iPad Mini et iPad.


La taille idéale.


Du point de vue des dimensions, l'iPad Mini représente alors une forme de compromis optimal, assez grand pour conserver le côté lisible et confortable de l'iPad, mais nettement plus facile à caser dans l'habitacle d'un petit avion de tourisme, puisqu'il a à peu près la largeur de ma planchette de bord.

Mon premier réflexe a du reste été de poser l'iPad Mini sur ma planchette. Une fois assis dans l'avion, j'ai toutefois rapidement été convaincu qu'il fallait néanmoins le fixer d'une manière ou d'une autre, car là où l'iPad « normal » n'avait nulle part où s'échapper, l'iPad Mini a davantage de liberté et glisse volontiers en vol.

L'iPad Mini posé sur ma planchette de bord.

Fixer l'iPad Mini dans l'avion.


Selon le type d'avion sur lequel on vole, il peut se présenter différentes opportunités de placer l'iPad dans l'habitacle et les méthodes optimales de fixation (pince, ventouse, etc.) vont également varier.
Pour ma part, la fixation doit répondre à 4 critères principaux :

1) l'iPad Mini doit être placé à un endroit où il ne gêne ni la vue (extérieure et instruments) ni l'accessibilité et le débattement des commandes, tout en pouvant être consulté d'un coup d’œil rapide en vol.
2) la fixation doit être robuste, la tablette ne doit pas vibrer excessivement et surtout ne pas tomber en vol.
3) le système doit pouvoir se monter et se démonter rapidement sans laisser de trace indélébile (avion de club).
4) idéalement, l'iPad doit pouvoir être installé avec sa Smart Cover, ou sa housse de protection selon ce que je suis susceptible d'utiliser, sans devoir à chaque fois l'en extraire.

La marque RAM Mounts propose une panoplie de fixations dédiées à l'iPad Mini. Quel que soit le système vers lequel on se dirige, je recommande vivement les produits de cette marque qui font généralement l'unanimité pour eux et dont la légendaire robustesse justifie largement le prix. Cela vaut également pour les autres équipements que vous pourriez vouloir installer.

Je propose ci-après quelques systèmes que j'ai essayés ou envisagés, en commençant par celui que j'ai actuellement adopté.

Fixation sur la casquette du tableau de bord, le Saint Graal...


La taille de l'iPad Mini permet de le placer dans le coin gauche du tableau de bord du DR400 sans masquer d'instrument ni gêner la vue extérieure, contrairement à l'iPad classique qui est trop grand.

L'emplacement idéal à mon goût pour l'iPad Mini dans le DR400


Cet emplacement, juste sous les yeux du pilote, est à mon sens optimal : l'écran est parfaitement lisible et directement accessible quasiment sans quitter l'extérieur des yeux — en tout cas moins longtemps que pour consulter une carte papier pliée sur les genoux. De plus, je peux conserver ma planchette de bord classique, attachée à ma cuisse gauche, pour prendre des notes ou garder des documents au format papier sous la main. En d'autres termes, mon iPad Mini ne prend la place de rien, il occupe simplement un espace resté jusqu'ici disponible.

Un autre avantage de cet emplacement est qu'il est à proximité immédiate d'une bouche d'aération. Cela permet en vol de maintenir l'appareil bien frais si d'aventure le vôtre a tendance à chauffer, en particulier lors d'utilisation intensive l'été en plein soleil.

Après divers essais, j'ai finalement opté pour un ensemble de la combinaison suivante :

- Berceau RAM Tab-Tite, qui permet d'accueillir une variété de tablettes de ce format, sans devoir les retirer de leur fourre. Aucun souci évidemment avec la Smart Cover, mais cela n'aurait pas davantage posé de problème si j'avais eu une fourre plus épaisse, voire un modèle avec clavier incorporé. On ouvre le berceau, on pose l'iPad Mini, on relâche et c'est fait, le puissant ressort maintient parfaitement la tablette en place.
Même chose pour retirer la tablette, par exemple lors d'une étape au sol.

- Fixation RAM Glare Shield Clamp, conçue pour les casquettes de tableau de bord, mais dont l'ouverture est un peu juste pour celle des DR400, selon les modèles. Finalement, j'ai trouvé qu'il était encore mieux de fixer cette pince sur le côté de la casquette, où l'épaisseur est un peu moindre. Cela tient parfaitement sans faire de marques, grâce à un caoutchouc protecteur.


Fixation du Glare Shield Clamp sur le côté de la casquette du DR400. On note l'épaisseur du support Tab-Tite permettant d'accueillir l'iPad Mini avec sa fourre.


Contrairement à beaucoup de fixations du commerce, le système RAM ne nécessite pas de vaincre le frottement de maintien des articulations pour le réglage : on desserre une vis à ailettes, les articulations sont alors libres, on règle en continu comme on veut et l'on resserre. Ça ne bouge plus, même avec des vibrations : c'est robuste.

À noter qu'il est aussi possible de fixer l'iPad Mini au même endroit avec le RAM Yoke Mount, ce qui a l'avantage d'offrir un peu plus de souplesse de positionnement car il s'ouvre davantage que le Glare Shield Clamp tout en étant compatible avec le même berceau RAM Tab-Tite et servira naturellement si vous volez également sur d'autres avions équipés de yokes. Toutefois, dans le cadre du DR400, il sera nécessaire de bricoler un adaptateur afin que les mâchoires du Yoke Mount ne marquent pas la casquette du tableau de bord.

Les seules circonstances dans lesquelles une tablette fixée à cet emplacement peut devenir gênante, c'est en cas d'atterrissage forcé en campagne, où l'on pourrait venir taper dans la fixation. Si l'urgence le permet, retirer le dispositif d'un coup sec et le balancer derrière avant de poser.


Bricolage : il y a plusieurs types, épaisseurs et matières de casquettes de tableau de bord sur les DR400, en fonction des époques. Il faudra probablement chercher dans chaque cas le meilleur endroit pour fixer la pince et adapter la protection pour minimiser les risques de marques, puis couper les vis en nylon à la longueur voulue pour plus de confort. L'image ci-après montre ma solution.

Modification du Glare Shield Clamp pour l'adapter à la casquette du DR400. Les vis ont été raccourcies et j'ai ajouté une bande de caoutchouc autocollant pour éviter de laisser des marques.



Fixation par ventouse.

Comme alternative à la pince sur la casquette du tableau de bord, on peut opter pour un dispositif à ventouse (compatible avec le berceau RAM Tab-Tite) qui peut se fixer à la verrière sans laisser de trace indélébile.

Il est possible de fixer l'iPad Mini dans le DR400 à peu près au même endroit que ce que j'ai décrit ci-dessus, mais uniquement verrière fermée, et il faudra impérativement démonter le dispositif avant d'ouvrir la verrière. C'est tout de suite moins pratique.

Un autre emplacement que j'ai testé est le haut de la verrière, moins optimal, mais néanmoins fonctionnel.


iPad Mini fixé par ventouse, sur le haut de la verrière.

Un aspect à garder à l'esprit avec les ventouses est qu'elles fonctionnent par dépression. Par conséquent, en montant en altitude et en fonction des conditions du jour, une ventouse qui tenait fermement au sol est susceptible de se détacher sans crier gare, donc pas nécessairement à un moment opportun.

Astuce : Si vraiment vous choisissez cette solution, optez si la place le permet pour un système à plusieurs ventouses. Peu de chances en effet qu'elles lâchent toutes simultanément, cela laisse le temps de recoller celle qui a lâché avant que le dispositif ne tombe.

Planchettes à iPad.

On trouve également sur le marché des planchettes de bord avec logement pour iPad.

Planchette de bord avec compartiment à iPad Mini.

En ce qui me concerne, je n'aime pas trop l'idée du rabattant que l'on doit ouvrir pour consulter l'iPad puis refermer, je cherche plutôt à minimiser les manipulations et celle-là me semble bien inutile.
L'image montre une utilisation en jambe droite sur un avion équipé d'un yoke (Cessna), configuration pour laquelle la planchette semble avoir été conçue.

Dans un avion équipé de manches comme le DR400, je trouve la planchette en jambe droite gênante si l'on pilote de la main droite (c'est mon cas), j'attache par conséquent toujours ma planchette à ma jambe gauche. La gêne n'est alors occasionnée que dans les brèves phases de pilotage de la main gauche, c'est parfaitement surmontable.

Le problème d'une telle planchette en jambe gauche sur DR400 est alors le rabattant qui, une fois ouvert, interfère avec le manche, ce qui pour ma part n'est pas concevable.

Sur son excellent blogue Du Virtuel au Réel, mon ami Vincent ne semble apparemment guère plus convaincu que moi malgré les différents types d'avions sur lesquels il a la chance d'évoluer.

WiFi ou 3G ?


Exactement comme pour l'iPad, la question se pose au moment de l'achat d'un iPad Mini de choisir entre WiFi seulement et WiFi + 3G, avec précisément les mêmes critères techniques, à savoir que seul le modèle 3G + WiFi dispose d'une puce GPS intégrée, totalement indépendante de la présence ou non d'une carte SIM ou de l'utilisation de la 3G.

Pour ma part, disposant d'un confortable capital de points et de bons d'achats dans un grand magasin connu, je me suis offert le modèle 32GB 3G + WiFi, dans lequel je n'ai pas mis de carte SIM.

Ainsi, j'utilise pour l'instant le GPS interne, qui fonctionne à merveille dans un DR400. Rien ne m'empêche par la suite d'investir dans un GPS externe, plus performant, mais j'avoue que pour l'instant le besoin ne s'en fait pas sentir.
Je verrai à l'usage si je change d'avis à ce sujet.

Si l'on opte pour un iPad Mini WiFi seulement, il faut passer par un GPS externe, exactement comme pour l'iPad WiFi. On en trouve plusieurs modèles certifiés par Apple, les plus pratiques étant probablement ceux qui se branchent par Bluetooth, donc sans fil comme par exemple le Bad Elf GPS Pro ou le Garmin GLO.
Là aussi, Vincent (Du Virtuel au Réel) a publié un billet résumant bien les différentes options et y propose ses appréciations.


Retina or not Retina, is that really the question ?


Une inquiétude que l'on entend régulièrement concerne l'absence actuelle d'écran Retina sur l'iPad Mini, avec la question de savoir si c'est un handicap.

Certes, s'il s'agissait d'observer le piqué de photographies en haute définition, l'écran Retina du grand frère iPad 3 ou 4 apporterait une plus-value appréciable par rapport à l'écran "standard" de l'iPad Mini, même si le résultat sera toujours inférieur à ce que l'on obtient sur un bon moniteur.

Dans un cadre aéro, cependant, impliquant entre autres l'affichage d'applications comme Air Navigation ou SkyDemon (par exemple) ou de documents PDF, la qualité d'image et la lisibilité sur iPad Mini sont absolument irréprochables, même pour les petits caractères.
Pourtant, je l'avoue, j'utilise également beaucoup mon iPad Mini pour des applications non-aéro : je lis avec l'application Kindle, je surfe sur le ouèbe, je traite mes courriels, je regarde des photos, je joue, ... et en toutes circonstances je trouve la qualité d'affichage excellente.

Un point important à savoir est que l'écran Retina nécessite plus de puissance de calcul qu'un écran "standard". Il en résulte que pour avoir la même réactivité, l'écran Retina va consommer davantage et, surtout, l'appareil va chauffer beaucoup plus. Pour mémoire, tous les cas que j'ai constatés* d'iPad refusant le service pour cause de température trop élevée (protection thermique) ont été observés sur des modèles avec écran Retina. Je n'ai encore jamais rencontré ce problème, ni avec l'iPad 1, ni avec l'iPad Mini, bien que je les laisse allumés en permanence, luminosité au max.

Pour résumer, je vois donc l'absence d'écran Retina sur l'iPad Mini plutôt comme un avantage dans le cockpit. À voir, le jour où sort un iPad Pad Mini avec écran Retina, si je révise mon jugement... ou pas.

*à ce jour 3 cas observés sur iPad d'autrui.


Autonomie


Un des gros points forts de l'iPad classique est sa très confortable autonomie, puisque mon iPad 1 tenait environ 7h en utilisation intensive, mise en veille désactivée, GPS Bad Elf branché, luminosité élevée et application Air Nav Pro en premier plan ou en tâche de fond.

Je n'ai pas encore effectué de mesures systématiques avec l'iPad Mini. À partir de ce que j'ai pu observer jusqu'ici, j'estime pouvoir tabler sur une autonomie de 4h30 dans mes conditions d'utilisation intensive à bord de l'avion, à savoir :
- pas de carte SIM,
- WiFi allumé,
- Luminosité au max,
- Air Navigation Pro au premier plan ou en tâche de fond, sur GPS interne,
- Mise en veille désactivée.

C'est nettement moins que ce que j'obtenais avec l'iPad 1, mais cela reste très largement suffisant pour ce que je fais, sachant qu'après 2h de vol en DR400 je suis normalement heureux de poser pour me déplier et, après 3h, c'est la cavalerie qui commence à avoir soif...
À titre de comparaison, la batterie du Garmin Aera n'est déjà plus très vaillante après 2h30 de vol...

Si toutefois on envisage de faire plus dans la même journée (voyage), prévoir par exemple une batterie externe, qui permettra soit de maintenir plus longtemps la charge de la batterie (long range), soit de recharger la tablette lors des étapes si aucune prise de courant n'est disponible.

Enfin, il est aussi possible de brancher l'iPad Mini sur la prise allume-cigare des avions qui en sont équipés. Il y a cependant 2 points à prendre en considération :

1) suivant où se trouve la prise et où vous placez votre tablette, le câble peut devenir gênant.
2) le circuit électrique de l'avion n'est pas forcément dimensionné pour recharger une tablette sur la prise allume-cigare et cela peut réserver des surprises.

Prudence, donc...

Mon expérience et mes conclusions


Après quelques heures de vol, force est de constater que, dans mon cas, l'iPad Mini remplace avantageusement son grand frère iPad grâce à sa taille réduite, qui permet de le fixer dans le coin supérieur gauche du tableau de bord du Robin DR400, sans occasionner de gêne, tout en restant parfaitement lisible (même en plein soleil) et accessible, juste sous mes yeux.

Je n'ai pas encore eu l'occasion de l'expérimenter à bord d'avions à yoke (Cessna, PA28, etc.) mais les différences de taille et de poids sont également favorables en vue d'une fixation au yoke.

L'utilisation au sol pour la préparation du vol reste rigoureusement identique à ce que je faisais avec l'iPad : les mêmes applications, les mêmes briefings...

La prudence à avoir vis-à-vis de tout GPS et de toute base de données subsiste intégralement, à savoir que nul système n'est infaillible et nulle base de données n'est complète ni exempte d'erreurs. Garder toujours l'esprit critique : ce que la machine nous crache fait-il du sens ?

Je continue à préférer naviguer le nez dehors, en reconnaissant le terrain par rapport à ce que j'ai préparé.

Toutefois, avec l'iPad Mini ainsi fixé juste sous les yeux, je me suis surpris à utiliser Air Navigation de façon nettement plus active en vol que d'ordinaire, profitant de vérifier que je passais bien à l'extérieur des espaces que je voulais éviter, de vérifier le plancher des TMA (y compris quand je les connaissais par cœur) puis, à titre d'exercice de déroutement, chercher la fréquence, afficher la VAC et m'intégrer sur un terrain où je n'avais initialement pas du tout prévu de me rendre (i.e. pas de doc papier sous la main), le tout sans jamais quitter longtemps des yeux ce qui se passait dehors — à peine quelques coups d’œil pas tellement plus longs que pour contrôler ma vitesse ou mon altitude, et nettement plus brefs que pour chercher ces informations sur de la doc papier, même préparée à l'avance.

À côté de cela, je conserve ma planchette de bord classique, sur laquelle je continue à prendre des notes, comme d'habitude : le QNH, les heures, le log de nav, la gestion du carburant — ça tombe bien, l'heure est lisible juste devant moi, sur l'écran de l'iPad Mini.
Rangées par ordre d'utilisation dans la planchette, je continue à préparer les VAC pour mes vols, même si je n'ai plus l'occasion de les sortir.
Glissée contre la paroi à côté de moi, pliée en prévision du vol, je conserve ma carte OACI papier, même si au final elle reste là...

Et l'iPad 1, dans tout ça ? il est toujours avec moi, dans le sac ou dans le vide-poches, chargé, AIP Suisse complète et à jour, en backup...

8 commentaires :

  1. Intéressant!
    Je me disais justement que je m'offrirais bien un iPad mini un de ces jours :-)

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  2. Merci pour ce partage d'expérience ! Riche, clair et documenté. On en redemande ;-)

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  3. Bonjour,

    Merci pour ce billet complet ! Je suis plutôt équipé en Android, et je retrouve les arguments qui m'avaient fait pencher sur une Galaxy Tab 8.9 plutôt que 10.1 pouces... choix que je n'avais jamais eu l'occasion de valider que je n'ai jamais utilisé de tablette 10 pouces en vol.

    Merci également pour le truc sur les fixations, je n'avais pas encore pris le temps de me pencher dessus et tu apportes une solution intéressante.

    Question par contre : pourquoi gardes tu le wifi allumé ? Il est nécessaire pour que la puce GPS fonctionne sur l'iPad ? Si tu peux le désactiver, tu gagnera probablement quelques % de temps d'autonomie supplémentaires... pour ma part (sur tablette Android donc) c'est BT et Wifi coupée quand je vole, puisque l'activation du GPS est indépendante.

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    1. Merci pour les commentaires !

      @verdesroches : non, le WiFi pourrait être désactivé, je l'utilise cependant à la maison pour ma préparation et au club pour récupérer les dernières données.
      Je le désactiverai le jour où je devrai chercher les % d'autonomie, mais ce n'est pas le cas actuellement.

      Cordialement

      Antoine

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  4. Merci Antoine pour cette analyse claire, précise et très complète.

    Au plaisir de te lire à nouveau.

    Franck

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  5. Et bien on va dire que tu m'as aidé à prendre ma décision !

    Je viens de prendre l'iPad mini 2 + le support ventouse RAM Mount (Ce qui devrait donner ça : https://thoughtsfromaloft.files.wordpress.com/2013/02/img_0712.jpg)

    Perso je pense que monter l'iPad sur le Yoke est une mauvaise idée. Dans un C172, toutes les commandes électriques (éclairage, disjoncteurs, interrupteur principal avionique) sont derrière le yoke. Déjà sans rien dessus il faut se pencher pour voir à quel bouton on touche alors avec un iPad mini collé dessus ... faut commencer à se tortiller !
    Suffit que le PA perd la boule (on ne sait jamais !!!) et qu'il faut le déconnecter en urgence via le disjoncteur ... ça peut vite tourner au vinaigre !

    Pour avoir longtemps tester l'iPad classique sur les genoux, tout à fait d'accord, pas du tout pratique ! Obligé de baisser les yeux pour jeter un œil, ouvrir le rabattant quand il y en a un (support iPad Pilot), ...
    J'ai remarqué pas mal de fois que ça me soulait tellement d'ouvrir ce rabattant que je le laissais tout le temps ouvert ... manque de bol mon log de nav était accroché au rabattant ... donc je pense clairement que je ne vais pas regretter mon achat !

    Bonne idée que de garder l'ancien iPad comme back up, je pensais le revendre mais oui pourquoi pas ! Surtout qu'à la base j'utilisais mon Galaxy S5 comme back up, bien pour les cartes VFR (VAC + 1/500k IGN) même si l'écran est trop petit (mais cela reste du secours) mais pour les cartes IFR ce n'est pas possible, JeppFD n'est pas dispo sur smartphone (dommage).

    Pour la solution de batterie externe, je viens de choisir Anker (http://www.amazon.fr/16000mAh-Batterie-Technologie-Smartphones-Tablettes/dp/B00D5VAYRU/ref=sr_1_3?ie=UTF8&qid=1425121181&sr=8-3&keywords=anker+16000).
    Petite taille et grande capacité, permet de recharger 4 fois un galaxy S5 et plus d'une fois un iPad. Très pratique quand on part en vadrouille et qu'on n'a pas de prise électrique à porte de main !

    Je ferais un article global sur mon blog quand j'aurais réceptionné/testé tout ça.

    Bons vols !
    Fabien
    The Dream Of A Lifetime

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  6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  7. Excellent, expérimenté au dessus des Alpes, superbe fixation sans vibration, et très bien positionnée. Vidéo tournée Dimanche 6 décembre 2015 au-dessus des nuages à près de 4000 m d’altitude…Le bonheur.

    https://www.youtube.com/watch?v=ANUHjfRHYPo&list=PL8nK6c-qU8QhksADVcXYz_xBVb8VHbDFa

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